J’ai acheté ma première surjeteuse il y a quelques mois (une janome 744D trouvée sur http://www.sewingmachines.co.uk ). Je l’ai pris sur ce site anglais, car elle était moins chère qu’en France (404€ contre 550€ en France, livraison incluse). Le prix a légèrement augmenté sur ce site, mais je crois qu’elle n’est plus dispo en France. En tout cas, super service du site, livré avec un adaptateur pour la prise, 12 cônes de fils (4 blanc, 4 noir, 4 crème). Selon les modèles, les prix sont vraiment intéressants.
Le but pour moi avec cet achat, était d’avoir des finitions plus jolies, d’apprendre de nouvelles techniques et de continuer a m’améliorer en couture. Je crois qu’à un certain point la surjeteuse est indispensable. J’ai mis quand même 2 ans de couture avant de passer le cap ! Je pensais ne pas avoir besoin de recouvreuse, mais en fait, comme j’aime bien faire des sweats, je regrette un peu ne pas avoir pris une surjeteuse-recouvreuse. Mais c’est un autre sujet 😉
Bref, après quelques mois d’utilisation, j’avoue que j’apprends encore à connaitre ma surjeteuse, j’apprends selon les besoins de mes projets !
Le premier mois, la galère de l’enfilage.. tout le monde passe par là, mais à force, on s’améliore. Dans mon cas, j’avais souvent le fil d’aiguille droit qui cassait, mais si je ré-enfilais la totalité des fils tout allait mieux ! Puis on l’utilise de plus en plus. Au début, j’ai eu de la chance, je l’ai beaucoup utilisé sur du jersey moyen ou même du coton et je n’ai pas eu à trop modifier les réglages et la tension par défaut. Le résultat était toujours très correct (ou je ne suis pas assez regardante…)
Puis vint le temps où j’ai commencé à la tester sur des tissus plus délicats ou de la maille et là .. patatra !
Bref, le temps était venu de comprendre comment régler ces foutues tensions 😉
J’ai acheté le livre de Christelle Beneytout sur la surjeteuse et recouvreuse, mais autant il y a plein de trucs intéressants dedans, autant j’ai trouvé les réglages de tensions un peu survolés 😦 Je ne retrouvais pas mes cas et vu que je l’avais acheté pour résoudre certains problèmes en particulier, ca m’a un peu blasé de ne pas les retrouver dans le livre. Et comme je n’ai pas de recouvreuse et qu’une bonne partie du livre y est dédié, bin… voilà quoi.
Au final, je suis tombée sur les blogs de coutureetpaillettes et de l’atelier dans l’arbre qui expliquent vraiment bien la méthode de Susan Nixon.
Je ne vais pas vous la refaire en entier car ces 2 blogs expliquent super bien le principe. Mais en gros, vous mettez toutes vos tensions sur 4 puis vous jouez avec une seule roulette de tension pour voir l’impact sur le fil associé. Pour plus de facilité, il est conseillé de mettre 4 couleurs de fils différents, assorties aux roulettes de tension. Quand vous êtes allée de 1 à 9 avec votre première roulette, vous la remettez sur 4 et vous changez uniquement la 2eme roulette et ainsi de suite. Sur votre tissu, marquez au préalable les espaces de 1 à 9 pour savoir à quel moment vous devez changer de tension et vous y retrouver à la fin pour sélectionner la meilleure tension de chaque fil.
C’est le genre de choses (les réglages) que j’ai tendance à décaler mais sincèrement ca vaut le coup de prendre 30 minutes pour tester soi-même sur différents tissus le rendu.
Cela permet notamment avec les fils de différentes couleurs de voir quel fil est associé à quelle aiguille ou quel boucleur et ainsi de modifier la bonne tension par la suite.
Quand vous avez fait vos 4 tensions, sélectionnez sur chaque bande le numéro où le fil associé à la tension choisie vous parait le plus propre . Sur la photo, j’ai mis une épingle de la couleur du fil au niveau où je le trouvais le mieux. Ensuite, testez le « vrai réglage » avec les 4 tensions que vous avez sélectionné pour voir le rendu final.
Clairement, sur le jersey, c’est beaucoup plus facile que sur le viscose fin que j’avais où mon association finale n’était pas parfaite et où j’ai du rejouer un peu avec la roulette du boucleur inférieur.